Un temps pour ralentir : january diary – poetic slow living vlog, à découvrir sur ma chaîne YouTube.
Et vous, quelle est votre intention pour ce nouveau cycle ? 🙏
Découvrez une nouvelle série de vidéos : les « monthly diary », un journal audio et vidéo du mois précédent, inspiré par les Reels Diary que j’ai pu faire sur Instagram. L’idée est de partager avec vous certaines de mes réflexions, le tout de façon poétique, tant dans les mots que dans les images, afin de vous inviter à vous évader, le temps de quelques minutes…
Je vous y parle de la nécessité que j’ai eu de ralentir en ce début d’année, mais aussi de mon intention pour l’année (j’ai choisi deux mots que je vais garder précieusement près de moi ces prochains mois)…
Bon visionnage…
« Janvier est là…
Un nouveau cycle commence. Un temps pour ralentir.
En janvier, après l’euphorie de la fin d’année, j’ai un mal fou à me relancer. J’ai besoin de sommeil, mon corps me parle. Il est affamé de repos. Ce corps ne veut pas s’activer, il ne demande qu’à ralentir. À dormir, se régénérer. Je l’écoute, je ne peux pas faire autrement. Et puis c’est ce que je voulais n’est-ce pas ? Suivre les saisons.
Alors je m’inspire de la nature. L’hiver est un temps de repos, de relâche, un temps nécessaire pour se régénérer. Ralentir, et suivre le rythme paresseux du soleil.
Pourtant cette nature peine à se reposer, l’année a tristement commencée par des températures si douces. Mon corps se demande si nous n’étions pas revenus plusieurs semaines en arrière… c’est effrayant parfois.
Et puis un beau jour les revoilà, le froid, enfin. La neige. Enfin. Elle invite à ralentir elle aussi, à se plonger dans sa contemplation. J’admire ces flocons qui tombent, comme une bénédiction. Ma respiration se fait plus lente. La nature a toujours de quoi nous éblouir même dans ses périodes les plus sombres.
Un matin j’écoute un épisode du podcast Nouvel Œil, l’invité est François Busnel. Il emploi ce terme : poétiser sa vie. Ces mots m’enchantent et me portent. Ils vibrent en moi. Ils résonnent, car mon inconscient les connaît par cœur. C’est cela que mon cœur fait depuis tout ce temps. Et là, l’inconscient laisse sa place au conscient.
Oui car dans ma tête tout est poésie, la musique y est permanente, la quête du beau y est une obsession. Mes yeux cherchent et ils trouvent, car c’est cela qui fait survivre mon âme.
J’ai besoin de poésie, je reconnecte aux mots, aux belles phrases, au vocabulaire riche. Ce jour-là j’ai besoin de vérifier que le langage n’est pas en train de mourir lui aussi. J’ouvre un roman classique, ouf, tout est là.
Janvier est là…
Ce nouveau cycle je le démarre avec une intention. Pour la première fois ce besoin de mettre un cap pour l’année est viscéral. L’intention principale de ce cycle sera la joie. Suivie de près par un besoin de simplifier. La joie dont j’ai tristement ressenti une profonde déconnexion ces dernières années. Elle a été insidieusement remplacée par du stress et des choses bien trop sérieuses. Comment ? Je mets le doigt sur la pression sociétale, cette course effrénée au faux bonheur qui ne m’a jamais plu mais à laquelle j’ai quand même essayé d’adhérer, pour voir si ça marchait vraiment. Et pourquoi ? pour ne pas me retrouver seule ? Et puis la peur aussi s’en est mélée, à sa façon. La peur du futur, de voir ce monde basculer sans réussir à l’arrêter. Finalement, et si cette bascule était la solution ? Je philosophe…
Alors mon maître mot cette année sera la joie. J’aspire à la trouver dans chaque journée, à faire chaque chose avec cette intention. J’aspire à créer des moments de cohésion et de partage, j’aspire à moins de sérieux, car la légèreté a aussi sa place. Quand on sait, qu’on a ses convictions, on n’a plus besoin d’être tout le temps dans la tristesse, j’accepte, et j’ai envie de communier pour renouer.
Partager le beau, l’amour, la simplicité. Oui la simplicité.
Ce deuxième mot simplifier m’est aussi apparu comme une évidence. Moins mais mieux est un mantra. C’est comme une évidence aujourd’hui pour moi. J’ai déjà simplifié beaucoup de choses, et je me rends compte qu’il y a encore beaucoup de chemin. L’illusion créée par une boîte mail qui déborde. Mais de quoi ? de vide finalement. Certains accessoires trop encombrants, il faut les supprimer. Moins mais mieux. Purifier, pour respirer un peu mieux tous les jours.
Se reconnecter aux temps longs. Chaque jour. Un puzzle, une lecture, une balade… les options sont là, à nous de les saisir si elles font sens. Et un beau jour, le revoilà ce besoin vital de communiquer ma vérité, ma vision, mon art comme je le ressent. C’est reparti.
Janvier est fini, j’ai ralenti. »
Valérie, Madame Pas de Soucis a écrit
La simplicité pour mieux profiter du moment présent, j’adore ! Ralentir pour vivre pleinement : en début d’année comme à l’entrée des vacances d’été, pour moi c’est essentiel !
Magnifiques photos au fait !